gay-Marrakech

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Arts

La sensibilité des gays n'est pas une légende ; ils investissent le monde de la photographie, la danse, l'écriture, la musique... Certaines œuvres portent plus particulièrement l'empreinte homosexuelle. Les artistes présentés ici ne sont pas forcement marocains, ni même gay, mais leur travail peut intéresser les gays marocains...


La lutte turque

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Le combat se pratique torse nu, vêtu seulement d’un pantacourt  en peau de buffle. Les combattants s’enduisent tout le corps d'huile d'olive. Ils doivent renverser leur adversaire en passant la main sous la ceinture de celui-ci, puis ils doivent le maintenir tête en bas et jambes en l'air, à la verticale, pendant quelques secondes. Avant le combat, les lutteurs se lancent dans une danse ancestrale, qui est une ode à la fraternité. Le maître de cérémonie, qui joue le rôle de l'arbitre, commente les prises tel un conteur pour enflammer le public et encourager ses "Pehlivans". Pour pimenter la lutte, les combattants sont régulièrement aspergés d'huile d'olives. Si un des combattants déchire sa culotte, il est disqualifié. Les combats se déroulent sur la terre sèche ou l'herbe.

Ce sport n’a rien de violent.  Les premières qualités requises sont adresse et équilibre. Le ballet viril des corps huilés est très troublant, d’autant que pour déstabiliser et avoir une prise sur son adversaire, chaque joueur cherche souvent à plonger ses mains dans la culotte de l’autre !

La saison des tournois les plus importants est d'avril à septembre ; la plus grande compétition du pays a lieu chaque année à Edirne, et attire jusqu'à 40 000 spectateurs. Traditionnellement, le vainqueur recevait un mouton ; aujourd’hui, les sommes en jeu sont conséquentes : plusieurs dizaines de milliers d’euros et beaucoup de joueurs sont professionnels.

Les lutteurs "Pehlivans" (« héros » en persan) sont tout d'abord les acteurs d'une tragédie légendaire qui remonte à 1343. Dans l’empire Ottoman, cette lutte était très prisée à la cour du sultan. Le festival de lutte de Edirne a donc été inscrit au patrimoine culturel immatériel de l'humanité par l'UNESCO.

 

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07/08/2015
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Abdellah Taïa, le porte-paroles.

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Taïa est issu d'une famille modeste et a étudié la littérature française à l'université Mohamed V de Rabat, à l'université de Genève et à la Sorbonne. Après Rachid O, il est l'un des premiers écrivains marocains et arabes à affirmer publiquement, dans ses livres comme dans les médias, son homosexualité.

En juin 2007, Abdellah Taïa fait la couverture du magazine marocain Telquel sous le titre : « Homosexuel, envers et contre tous ». Dans le même magazine, en 2009, il publie une lettre intitulée « L'homosexualité expliquée à ma mère » où il explique ouvertement ses choix quant à sa sexualité, mais aussi ses aspirations pour la jeunesse du Maroc ; ce texte a été écrit indirectement en réaction aux propos d’un ministre marocain qui pointait du doigt « ceux qui portent atteinte à l’identité marocaine », et qui, manifestement, le désignait. 

Il est devenu un des porte-paroles les plus en vue de la question homosexuelle au Maroc, et plus largement, des préoccupations de la jeunesse marocaine, dans des médias français, et dans le contexte du printemps arabe.

De décembre 2008 à décembre 2010, sous la présidence de Florence Malraux, Abdellah Taïa a été membre de la commission avance sur recettes au CNC (France). Il a été nommé par la directrice du CNC, Véronique Cayla.

En 2012, il réalise son premier film, L'Armée du salut, adaptation de son troisième roman qu'il présente à la Mostra de Venise 2013. Le film n’a pas été diffusé au Maroc, à l’exception d’un Festival à Tanger et à Marrakech en mai 2015 à l’IFM et l’ESAV.

Sa condamnation du terrorisme islamiste ( lire l’article) a le mérite de réfléchir aux sources de certaines complaisances et paresses d'esprit.

 

Propos et commentaires

« En arabe, “zamel” est une insulte. Au Liban, un mot a été inventé ces dernières années. “Mathali”. Il vient de “mitl” qui veut dire “comme”. Celui qui aime celui qui est comme lui. C’est un mot neutre qui n’exprime pas de jugement. Celui qu’il faut utiliser. »

« Il y a une nécessité intérieure de ne plus vivre l’hypocrisie qui mine le Maroc. Les réactions que je reçois vont dans ce sens là. L’histoire des sociétés passe par des minorités qui forcent les sociétés à aller de l’avant. C’est ce que j’essaye de dire dans ma lettre (Lettre à ma mère). Le combat est plus large que celui de la défense des homosexuels. Il y a des élans dans ce pays qu’il ne faut pas casser, une fougue légitime de la jeunesse. »

Dans son Dictionnaire des écrivains marocains, Salim Jay écrit qu'Abdellah Taïa possède « un ton bien à lui, fait d'une imprégnation authentique par les humeurs et les rumeurs de son pays natal et d'une ouverture avide à la découverte d'univers différents de l'autre côté du détroit. »

Son écriture est simple : « Il y a un certain mépris des intellectuels marocains qui me reprochent d’être pauvre en vocabulaire ;  le combat que je mène, je n’aurai pas pu le conduire au Maroc. Je suis totalement reconnaissant à la France de me permettre cela. Pour moi, la plus belle reconnaissance, c’est de pouvoir envoyer des articles à Tel quel et au Monde et qu’ils soient publiés ; c’est plus important encore que de publier des livres. »

 

Parutions

Des nouvelles du Maroc. Editions Paris-Méditerranée,  1999.
Ses premiers textes sont publiés dans un recueil de nouvelles aux côtés de Mohamed Choukri, Salim Jay et Rachid O.

Mon Maroc. Récit, Séguier, 2000.
Le Maroc intime de Taïa, celui de son enfance.

Le Rouge du tarbouche. Roman, Séguier, 2004.
Le roi Hassan II meurt en 1999. Abdellah, jeune étudiant marocain de Salé, poursuit ses études de lettres à Paris depuis un an. Après l'enchantement et l'éblouissement du début, la ville des lumières, qui longtemps le faisait rêver, lui offre un nouveau visage, celui de sa dure réalité quotidienne. Il s'agit désormais de survivre, d’assumer son homosexualité.

L'Armée du salut. Roman, Seuil, 2006.
Le parcours autobiographique de Taïa ;  les conditions qui vont déterminer ses choix.

Maroc 1900-1960, un certain regard. Avec Frédéric Mitterrand, Actes Sud, 2007.

Une mélancolie arabe. Roman, Seuil, 2008.
Un garçon efféminé est à la recherche de son identité et rêve de devenir cinéaste.

Lettres à un jeune Marocain. Ouvrage collectif dirigé par Taïa, Seuil, 2009.
Dans le contexte du printemps arabe, l’ouvrage se veut une main tendue vers la jeunesse marocaine abandonnée de tous. 50 000 exemplaires en sont distribués gratuitement au Maroc en août 2009 avec l'hebdomadaire Telquel. En décembre de la même année, 40 000 exemplaires du livre, traduit en arabe, ont été également distribués gratuitement avec Nichane la version arabophone de l'hebdomadaire.

Jean Genet. Un saint marocain. Numéro de la revue Nejma, dirigé par Abdellah Taïa. 2010

Le Jour du roi. Roman, (Prix de Flore), Seuil, 2010.
Deux amis du temps d’Hassan II, à une époque où le Maroc vivait dans la peur…

Infidèles. Roman, Seuil, 2012.
La déshérence de Jallal qui aide sa mère prostituée à survivre avant de sombrer dans l’islamisme radical.

Un pays pour Mourir. Roman, Seuil 2015
Sur des parcours d’immigrés en France : Zahira une prostituée marocaine en fin de carrière, Aziz un transsexuel algérien sur le point de se faire opérer, Mojtaba un révolutionnaire iranien homosexuel…

 

Ses livres sont traduits dans plusieurs langues.
Liens sur Dailymotion : à propos d’Infidèles, Une mélancolie Arabe, L’armée du Salut...
Et sur Youtube : à propos d’Un pays pour mourir


15/03/2015
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Littérature gay du Maroc : les pionniers

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Depuis une vingtaine d’années, quelques écrivains marocains (Rachid O, Abdallah Taïa, Hicham Tahir…) ont brisé un tabou en révélant publiquement leur homosexualité. Mais avant eux, la thématique homosexuelle avait déjà été évoquée dans la littérature marocaine, même si c'était resté de manière plus anecdotique. Il y a eu des auteurs marocains et quelques auteurs étrangers.

 

Ouvrages pionniers d’auteurs marocains 

 

Le pain nu, de Mohamed Choukri. L'ouvrage est publié pour la première fois dans la traduction anglaise qu'en a faite Paul Bowles, en 1973 aux éditions Peter Owen. Il sera ensuite publié en 1980 en France, aux éditions Maspero, dans une traduction faite par Tahar Ben Jelloun. Il ne sera édité au Maroc qu'en 1982, avant d'être interdit, de 1983 jusqu'en 2000.
C’est l'un des premiers textes qui aborde des sujets tabous dans la société nord-africaine de l'époque, comme la drogue, la violence ou la sexualité. Sur un mode autobiographique il évoque la vie des rues et décrit la violence qu'il vit au jour le jour. Il fréquente le milieu de la prostitution et relate ses fantasmes sexuels, les viols de jeunes filles, ou bien de son viol d'un jeune garçon, passages qui expliquent la censure du texte.

L’Enfant de sable, de Tahar Ben Jelloun, (Seuil 1985). L’histoire d’une fille contrainte par ses parents à être un garçon. Il s’agit d’Ahmed, né de sexe féminin dans une famille de sept filles et dont le père décide qu’il sera un garçon, élevé en conséquence.

 Look and move on  (Devillez Didier, 2000), de Mohammed Mrabet. Il raconte sa vie dans les rues de Tanger, le kif, la bisexualité, sa fréquentation des Américains désœuvrés puis sa rencontre avec Paul et Jane Bowles qui changera son destin. Mrabet était surtout un conteur et ce fut Paul Bowles qui a transcrit son histoire.

Le Dernier Combat du captain Ni’mat, de Mohamed Leftah (Editions de la La Différence, paru en France début 2011). L'ouvrage posthume, n'est pas disponible au Maroc ; les autorités n'ont jamais explicité cette censure, mais (presque) aucune des librairies qui ont tenté d'importer le livre n'a jamais pu le mettre en rayon. Le roman évoque l'idylle homosexuelle entre un aviateur égyptien et son domestique.
Mohamed Leftah avait déjà abordé la même thématique dans son ouvrage Au bonheur des limbes (2006) avec un personnage androgyne : Jeanne le travesti

Une vie à trois, de Bahaa Trabelsi. L'auteure aborde l'homophobie dans la société marocaine. Un homme, homosexuel, issu d’une famille marocaine aisée, devra choisir entre ses pulsions et les convenances. Il choisira les secondes mais sera très vite rattrapé par les premières ! Tour à tour, le point de vue de chacun de protagoniste de cette histoire : d’Adam, Jamal et Rim



Auteurs étrangers vivants au Maroc

 

Bien que l’homosexualité y reste un thème sensible, le Maroc fait partie des rares pays qui ont traité avec une certaine tolérance les écrivains et les artistes homosexuels ; de nombreux auteurs occidentaux y ont trouvé refuge et apporté aussi leur contribution à la thématique gay.

 

Jean Genet, écrivain français dont le Maroc est devenu la seconde patrie ; il est enterré à Larache dans le cimetière espagnol. Le funambule est un texte dédié à son amant Abdallah Bentaga, qui s’est suicidé à l’âge de 28 ans.

Juan Goytisolo, écrivain majeur de la deuxième partie du XXème siècle ; il est d’origine espagnole et a fuit la dictature franquiste. Il réside principalement à Marrakech depuis 1997. Dans Makbara, il évoque un amour impossible entre deux personnages aux personnalités ambigües ; l’histoire gravite autour de Jemaâ el fna (Jemaâ el fna dont il est un des plus ardents défenseurs, et pour laquelle il contribua à son classement par l’UNESCO).

Paul Bowles, compositeur et écrivain américain, qui a longuement résidé à Tanger. Il était ouvertement homosexuel bien que marié avec Jane Bowles (qui était presque exclusivement lesbienne). Il a écrit Un thé au Sahara, transposé au cinéma par Bertolucci. Il a traduit, révélé et transcrit plusieurs auteurs marocains.


26/07/2014
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Mashrou’ Leïla

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Avec un chanteur ouvertement gay, ce groupe libanais de Rock Alternatif a pris naissance courant 2008 lors d’une rencontre dans un bar de Beyrouth  entre quelques étudiants  de l’université Américaine de Beyrouth. Il s’agissait d’initier un sorte de thérapie au stress de leurs études d’architecture et lié au climat sociopolitique qui règne  dans le pays.

Le nom du groupe a deux connotations : il peut être retranscrit de deux manières différentes en arabe, le titre originel fut «مشروع ليلة » littéralement « le projet d’une nuit » cette nuit là où le groupe fut créé, puis devint « مشروع ليلى » « Le projet de Leïla », une métaphore renvoyant à la société libanaise où le dit prénom est largement répondu.

Le groupe comprend deux guitaristes, un bassiste, un violoniste, un batteur, et une pianiste. Hamed Sinno, le chanteur, est le seul auteur des textes.

Mashrou’ Leila a initié un nouveau courant dans la scène musicale libanaise, scène ou la suprématie de la pop racoleuse n’as rien à envier aux autre scènes occidentales.  Aussi bien dans les sonorité qu’ils explorent ; un riche mélange d’indé rock, éléctro, synthé pop, acoustique, chant lyrique oriental, folk arménien et folkore caucasien en général ; que dans les thèmes traités ( amour , guerre, politique, place de l’armée dans les pays arabe, condition de la femme, violence domestique, , homosexualité, Immigration …).

Au départ, le septuor essuie des critiques négatives de la presse, «rarement constructives», explique Hamed :

«Lorsque sort la chanson Imm el jacket, qui raconte l’histoire d’une femme refusant de s’habiller comme une femme, on nous a accusés de promouvoir la transsexualité et d’écrire très mal. Aucun journaliste n’a reconnu le texte du poète libanais Omar al Zo’ini, écrit avant la Seconde Guerre mondiale!»

 «Oui on a une seule fille au milieu de garçons. Et oui, on a des chrétiens et des musulmans dans le groupe. Les gens trouvent cela important, mais moi je m’en fous complètement que le groupe soit mixte ou pas quand j’écoute de la musique!»

«Dans la chanson arabe classique, il n’y a jamais ni sexe, ni politique, ni amour un peu réaliste. Je ne sais pas pourquoi on a du succès, vraiment. D’autres groupes avaient commencé à aborder ces sujets, mais en anglais. Peut-être que l’on a comblé un fossé. On ressemble à notre public, qui a envie d’une musique qu’il n’entend pas à la radio.»

Les publications francophones du Liban sont assez enthousiasmées par les jeunes artistes, et lorsqu’ils se produisent en Egypte, en Jordanie, en Turquie ou en Tunisie, ils rencontrent un écho favorable. Les questions soulevées, à fortiori depuis le printemps arabe, touchent les jeunes de la région.

En 2012, Mashrou’ Leila a eu la surprise d’être invité à  Baalbek, le plus grand festival de musique, danse et théâtre du Moyen-Orient, un festival plutôt conservateur, qui se tient chaque année depuis 1956 sur le site de la cité antique, au milieu des ruines des époques phénicienne, grecque et ottomane. 

Depuis, Mashrou’ Leila s’est produit à Paris, Berlin, Montréal, New-York… C'est l'un des seuls groupes  du monde arabe, représentatif de sa jeunesse, et capable de toucher des publics dans le monde entier.

 

Hamed, le chanteur, est un des rarissimes artistes arabes à avoir fait son coming out. Il a fait la couverture du magazine têtu en octobre 2013.

 

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Les albums :

Mashrou’Leila, 2009. 
El Hal Romancy, 2011.
Live in Baalbek, 2012
Raasuk, 2013

 

Quelques autres vidéos :
http://www.youtube.com/watch?v=a4DwsIGDutA#t=183
http://www.youtube.com/watch?v=WR6Krh5ryJ4
http://www.youtube.com/watch?v=-gyENyztDl8
http://www.youtube.com/watch?v=IC_LhfCIQ8o
http://www.youtube.com/watch?v=xY4EhtWv6yI
http://www.youtube.com/watch?v=9qxZGUTetP0


Une compile des meilleurs airs :
http://www.youtube.com/watch?v=1WRwRFSLRwY


25/07/2014
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Michel Giliberti. Tunisie, aller-retour

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Michel Giliberti est né en 1950 dans le cinéma de son père, l'Olympia, en Tunisie. Il partage ensuite sa vie entre la Tunisie et la France.

Michel Giliberti a eu son petit succès comme chanteur dans les années 70 avec des tubes comme : "Monsieur Crack", "Elle vivait pour l'amour", "Same", "Je te regarde dormir", "Il y a chez elle,  "Si tu veux me connaitre" … Après trois albums, déçu par cet art dans lequel il n'a pas l'impression de pouvoir vraiment s'épanouir, il arrête cette carrière musicale.

Il commence alors une carrière de peintre, de photographe, et d’écrivain.

 

Bibliographie 

Neige d’octobre (1) – 1999
Derrière les portes bleues – 2001
Bleus ‘attente – 2001
Neige d’octobre (2) – 2002
Les yeux silencieux - 2003
Le Centième Nom (théâtre) – 2003
Boon Kornine – 2004
Le bruit paisible des secrets - 2005

 

Propos

"La peinture véhicule un message qui ne doit pas se référer au seul discours “intellectuel” mais aussi à la signification du quotidien et des souffrances qu’il engendre. Dans mes tableaux se côtoient anxiété et souffrance, blessure ou arrogance. Une œuvre doit questionner, intriguer… Je ne crois pas que l’on désire un tableau pour simplement orner un mur. Je n’ai pas l’envie de faire de jolies choses, gratuitement. J’aime contester, surprendre et révéler. Je m’y emploie en portant à la sublimation toute situation dépeinte ; la mort, la prison, le suicide, l’injustice, la guerre… Bien entendu, parfois je peins un visage sans autre désir que celui de dévoiler sa perfection et, à cette occasion, je donne à ce portrait le charme oriental du peuple et du pays qui m’a vu naître. »

« J’ai toujours le désir de partager l’émotion ; dans cette communion je puise l’énergie de combattre les injustices et les peurs de ceux qui les subissent encore. J’ose peindre le sang, les larmes, de sorte que le malaise, le point de rupture et l’absence de repères deviennent autant de portes ouvertes qui donnent au spectateur l’envie de continuer le voyage et de s’approprier le langage, l’histoire et le message. »

 

Liens

http://www.gilibertimichel.com/

 

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12/03/2014
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